En France, l’âge moyen de la perte d’autonomie est de 83 ans. Si la majorité des personnes âgées vieillissent dans de bonnes conditions d’autonomie, à l’âge de 85 ans c’est 20% d’entre-elles qui sont dépendantes et doivent donc faire l’objet d’une attention et d’un accompagnement pour leurs tâches quotidiennes.
Lorsque l’on a une personne âgée à charge, cela peut prendre beaucoup de temps et forcément difficilement conciliable avec une activité professionnelle. Heureusement il existe certaines aides pour les proches aidant, et même s’il n’existe pas de statut officiel d’aidant pour un proche ne situation de dépendance, l’aidant peut prétendre à une aide financière sous la forme d’une rémunération pour aider un proche dans ses tâches quotidiennes. Concrètement celui-ci peut devenir salarié de son proche, qui peut se cumuler avec un statut salarié par ailleurs. La personne âgée, qu’elle soit ou non bénéficiaire de l’APA, l’allocation personnalisée d’autonomie, celle-ci peut en effet employer un membre de sa famille.
Faire face à une situation de dépendance : comprendre, accompagner et agir
Le secteur de la santé senior connaît une croissance rapide en raison du vieillissement de la population. Faire face à une situation de dépendance, qu’il s’agisse d’un vieillissement, d’un handicap ou d’une maladie d’Alzheimer, représente un véritable défi pour les personnes dépendantes et leurs proches aidants. Lorsqu’une personne en situation de fragilité devient dépendante, qu’elle soit atteinte d’une situation de handicap, de maladie d’Alzheimer ou classée selon un niveau de Gir, il devient nécessaire de mettre en place des services d’aide adaptés. Les personnes âgées dépendantes, tout comme les handicapées, ont souvent besoin d’un accompagnement quotidien afin de préserver leur vie sociale et d’éviter l’isolement. Face à cette réalité, les proches familiaux peuvent éprouver un besoin de répit, notamment lorsque la prise en charge s’effectue au domicile de la personne ou au domicile des personnes concernées. Pour répondre à ces besoins, différents dispositifs existent comme la téléassistance, une présence rassurante à distance, ou l’intervention d’une auxiliaire de vie ou d’une aide à la personne, qui peut également assurer un soutien ménagère grâce à une aide-ménagère. Les soins à domicile permettent de limiter l’hospitalisation et de favoriser le maintien à domicile des personnes lorsque cela est possible. Dans certains cas, l’entrée en Ehpad, établissement dédié pour personnes âgées ou seniors, devient une solution adaptée lorsque la vieillesse rend la prise en charge trop lourde. Les aides financières, attribuées par le conseil départemental ou les caisses de retraite, ainsi que le soutien de l’action sociale, permettent d’alléger le coût des prestations. De plus, les structures pour personnes en situation de handicap ou touchées par la maladie d’Alzheimer accompagnent la transition vers des lieux adaptés à la perte d’autonomie. Enfin, faire face à la dépendance, c’est aussi accepter de vieillir tout en cherchant à préserver une dignité et une qualité de vie, en mobilisant toutes les ressources disponibles afin de garantir le bien-être des personnes dépendantes dans un cadre sécurisant.
Les dispositifs essentiels pour accompagner une personne dépendante
- La personne dépendante, qu’il s’agisse d’un senior, d’un aîné, d’une personne âgée dépendante ou de personnes en perte d’autonomie, nécessite un accompagnement adapté dans les actes essentiels de la vie et les actes de la vie quotidienne.
- Les personnes handicapées ou touchées par le grand-âge peuvent bénéficier de services d’aide à domicile et de services d’aide à la personne pour maintenir l’autonomie des personnes aussi longtemps possible.
- Les aides à domicile, qu’elles soient ménagères, aide aux personnes ou intervenant dans un service d’aide, assurent les tâches liées aux actes de la vie tout en favorisant le lien social.
- Le portage de repas (ou portage) constitue un soutien essentiel pour la personne aidée afin de garantir une alimentation régulière et adaptée.
- Les soins infirmiers, réalisés par des infirmiers, complètent l’accompagnement en lien avec le médecin-traitant pour assurer un suivi médico-social.
- Le plan d’aide, élaboré avec les services d’aide à domicile et les acteurs de l’aide sociale, vise à soutenir l’autonomie de la personne et l’autonomie des personnes âgées.
- Les aide aux personnes âgées sont coordonnées par le CCAS (Centre communal d’action sociale) ou d’autres structures de l’aide sociale, en lien avec les besoins identifiés.
- Des aménagements du logement peuvent être mis en place afin de faciliter la réalisation des actes essentiels.
- L’accompagnement médico-social contribue à favoriser le bien vieillir à domicile, en préservant l’autonomie le plus longtemps possible.
Selon le niveau d’autonomie, le maintien à domicile d’une personne en perte d’autonomie peut être envisagé, et des solutions permettent une surveillance à distance notamment en cas de chute. La fragilité des personnes âgées rend en effet les chutes plus fréquentes, et celles-ci peuvent avoir besoin d’aide pour se relever. Des détecteurs de chute peuvent ainsi être utilisés, sous la forme de bracelets, afin que la personne puisse prévenir les secours en cas de besoin. Cela permet une surveillance sans être présent physiquement 7/24.
Lorsque l’état de la personne âgée ne lui permet plus d’être suffisamment autonome, l’aide à domicile devient nécessaire, voire le placement en maison de retraite. Trouver une aide à domicile 93 pour permettre le maintiens à domicile.
L’espérance de vie est de 78,4 ans pour les hommes, 84,8 ans pour les femmes. L’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) estime que le nombre des plus de 85 ans passera de 1,4 million aujourd’hui à 5 millions en 2060.



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